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Par Jeff Rubin

Texte original en anglais traduit par Rachel Martinez

Tandis que la Chine et l’Inde s’accaparent la part du lion des ressources mondiales de plus en plus limitées, les pays de l’ancien ordre mondial devront se contenter de moins. Dans cet essai, Jeff Rubin fait un rapprochement entre plusieurs événements — la crise de la dette européenne, la catastrophe nucléaire de Fukushima, le Printemps arabe et l’achat d’entreprises étrangères par les Chinois — et en explique les conséquences pour l’économie mondiale. Il prévoit l’imminence d’une crise plus profonde et plus longue que celle qui nous a frappés en 2008. Il avance que cette fois les gouvernements n’auront plus les moyens de sauver les secteurs en difficulté et de mettre en place des mesures de stimulation économique puisqu’ils ont déjà épuisé leurs ressources pour soutenir les institutions financières internationales lors de la récession précédente.  Or, est-ce forcément une catastrophe ? Ne vivrions-nous pas mieux avec moins ? La consommation n’est pas gage de bonheur après tout.  Jeff Rubin analyse comment des États comme l’Allemagne se sont tirés relativement indemnes de la dernière récession. Il se penche aussi sur ce qui motive la révolution écologique au Danemark (et découvre que nous pourrions tous en faire autant). Ses observations dévoilent, des bénéfices écologiques importants à une économie stagnante, notamment la réduction des hydrocarbures. Cela nous permettrait peut-être d’éviter les pires conséquences du réchauffement climatique. La flambée des prix du pétrole pourrait bien contribuer à épargner notre planète. « Voilà un économiste qui nous pousse à réfléchir sur le monde de demain. » Le Devoir « Quand Jeff Rubin fait une prédiction, vous avez intérêt à écouter. » Canadian Business « Un livre inspirant que devraient lire tous ceux qui s’intéressent à l’énergie, au transport, à l’industrie manufacturière et à l’agriculture au pays. » The Globe and Mail

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