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Léo Major, un héros résilient

L'homme qui libéra une ville à lui seul

Par Luc Lépine

Préface de Richard Blanchette et Éric Marmen

Né en 1921, Léo Major grandit à Montréal durant la Grande Dépression. Aîné d’une famille nombreuse, il développe une relation conflictuelle avec son père et quitte la maison à 14 ans. Son père lui dit qu’il ne fera jamais rien de bon dans la vie: Léo va lui prouver le contraire.

En 1940, il s’enrôle dans le Régiment de la Chaudière. Après un entraînement long et exigeant, il participe au débarquement de Normandie. Dès son arrivée en sol français, il multiplie les actions d’éclat. Même après avoir perdu l’usage d’un œil près de Caen, Léo continue à faire la guerre comme tireur d’élite.

Aux Pays-Bas, Léo accomplit de nouveaux exploits, mais subit une autre grave blessure. En avril 1945, il réalise son exploit le plus fameux, libérant à lui seul Zwolle, une ville de 50 000 habitants. Il s’attire ainsi la vive reconnaissance des Néerlandais, qui le considèrent encore aujourd’hui comme un héros national.

En 1950, Léo Major se joint au Royal 22e Régiment et participe à la guerre de Corée, dirigeant une compagnie de soldats d’élite. Son incroyable sang-froid là-bas, entre autres sur la colline 355, lui vaudra une deuxième DCM (Distinguished Conduct Medal). Seuls trois autres soldats dans le monde ont reçu cette médaille lors de deux conflits différents.

Son retour à la vie civile est difficile: Léo affronte les troubles posttraumatiques de la guerre sans jamais se départir de la plus grande discrétion sur ses prouesses militaires. Cet ouvrage est la première biographie consacrée à ce diable d’homme, dont le courage et la détermination laisseront le lecteur pantois.

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