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En route et pas de sentiment

Anne Hébert, entre Paris et Montréal: récit

Ce livre exceptionnel contient une petite part de fiction et une très grande de réalité. La fiction tient dans le personnage du narrateur mourant, qui redécouvre le journal qu’il a tenu dix ans plus tôt. La réalité, c’est ce journal qu’a tenu Michel Gosselin lorsqu’il a partagé sur une base presque quotidienne, en France et au Québec, les deux dernières années de la vie d’Anne Hébert, dont le génie littéraire imprègne la littérature québécoise et francophone depuis ses premiers écrits. Le récit débute en 1998, en France. Anne Hébert, qui y habite depuis 1965, doit quitter Paris pour rentrer au Québec. Le narrateur est chargé de chargé de l’aider à préparer son déménagement et à faire de l’ordre dans ses archives littéraires. Au fil de discussions à bâtons rompus, le lecteur découvre l’un des écrivains les plus discrets, voire secrets de la littérature. Dans le désordre sont évoqués son affection pour son cousin, le poète Saint-Denys-Garneau; les gloires et aléas de la vie littéraire; les joies et les peines de l’inspiration; ses prix littéraires et ses voyages à l’étranger; ses aventures en tant que scénariste et dramaturge; sa dévotion pour la littérature, pour l’écriture. Entre deux formalités administratives, son inséparable Petit Chat sur ses genoux, Anne Hébert revisite son œuvre en compagnie du narrateur, qui cherche parfois à pénétrer prudemment certains mystères et zones d’ombre de son œuvre. Rien ne nous est épargné, les grands bonheurs de l’auteure comme sa souffrance, surtout lors de ses derniers mois de vie, lors d’un retour au Québec qui la voit dépérir et se résigner à la mort.

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On en parle

[...] le livre n'est pas une bio, ni précisément un récit. Gosselin préfère l'appeler portrait. [...] l'ouvrage empreint de respect et d'affection nous invite à revisiter les oeuvres de la grande dame.
– Candide Proulx, Voir, 30 septembre 2010

Dans ce récit vivant et constitué d'anecdotes, pour l'essentiel, [Michel Gosselin] nous présente une personne déboussolée, complètement dépassée par les événements [...].
– Didier Fessou, Le Soleil, 10 octobre 2010

Il se dégage tout de même de ce récit un portrait intéressant d'Anne Hébert, entre autres parce que Michel Gosselin est un véritable maniaque de son oeuvre [...].
– Chantal Guy, La Presse, 9 octobre 2010

Fiction et réalité s'entremêlent pour montrer un nouveau visage de la discrète Anne Hébert.
Le libraire, Octobre-Novembre 2010