1921. Son mari décédé, Corinne se retrouve seule pour exploiter la terre familiale. Encore une fois, elle fera face à l’adversité avec le caractère qu’on lui connaît. Heureusement, Philippe et Norbert s’investissent davantage; Madeleine, elle, réalise le rêve de sa mère en devenant institutrice alors qu’Élise est attirée par la vie au couvent.
De leur côté, Gonzague et Henri Boisvert sont toujours aussi détestables. Si le premier est de plus en plus bourru et malcommode avec l’âge, le second rêve d’un bel héritage.
Il y a aussi les amours : Philippe s’entiche de la petite Cécile Melançon, tandis que Madeleine reçoit la grande demande de Léopold. Voyant les projets de ses enfants prendre forme, Corinne se sent de plus en plus seule. Les voisins célibataires sauteront-ils sur l’occasion pour se rapprocher de la jeune veuve? Corinne trouvera-t-elle enfin le bonheur tant espéré?
Extrait
— En tout cas, m’man, si jamais vous pensez à vous remarier, moi, je dirai rien. Vous êtes encore une belle femme et je suis sûre qu’il y a des hommes dans la paroisse qui haïraient pas ça venir accrocher leur fanal certains soirs, dit Madeleine.
— Tiens! C’est ce que tu crois, toi? fit sa mère, tout de même un peu flattée que sa fille conçoive qu’elle puisse encore plaire à son âge.
— Certain. Mais là, on aurait tout un problème sur les bras, m’man. Qui chaperonnerait l’autre si vous recevez le même soir que moi?
On en parle
Fidèle à lui-même, Michel David démontre son talent de conteur dans une histoire sans prétention, très bien documentée, et passe habilement d'une narration dans un style soutenu à des dialogues très [jouals]. On plonge sans effort dans cette lecture, avec le sentiment réconfortant de remonter le temps et de rencontrer nos ancêtres.
– 7 jours, 19 novembre 2010
Lire Michel David, c’est se bercer et se souvenir des joyaux du temps passé avec des décors merveilleux et des personnages attachants.
– Made in Québec