Il y a Pierre, enseignant quinquagénaire qui, depuis la mort de sa femme, élève seul une adolescente avec qui les atomes crochus ne sont guère au rendez-vous. La popularité soudaine de sa fille le sortira, bien malgré lui, de l’ombre où il se terre.
Il y a Rose, veuve misanthrope habitant une résidence d’aînés et glissant lentement dans la démence. Ses interminables journées sont rythmées par l’écoute à répétition d’un vieux 45 tours de Bobby Vinton.
Il y a aussi Lou, 9 ans, qui longe les murs de l’école où il est le souffre-douleur. Un garçon dont presque personne ne semble remarquer la vive intelligence, les dons et la précoce maturité.
Enfin, il y a Kathleen, mère de quatre enfants, serveuse dans un restaurant, qui tâche de son mieux de joindre les deux bouts. Constamment entourée des siens, elle est néanmoins toujours seule et en quête de ce prince charmant qui pourrait combler le vide de son existence.
L’Univers fonctionne selon des lois physiques auxquelles le cœur humain n’échappe visiblement pas. Josée Bournival nous offre un roman intimiste et sensible qui démontre que nous vivons tous la solitude, chacun à notre manière, et que l’ouverture à l’autre et la bienveillance sont des sorties de secours qui ne vieilliront jamais.
On en parle
Oui, ça parle de solitude, mais ça parle surtout de comment on peut s'en sortir. En s'ouvrant à l'autre, en étant authentique, en acceptant nos failles, nos faiblesses et en acceptant de les partager et de les nommer. C'est justement dans ce geste-là et dans ce risque qu'on prend de s'ouvrir à l'autre qu'il se crée les plus belles relations.
— Josée Bournival, en entrevue pour Le Nouvelliste