« Être rabbin ne confère aucun privilège, mais incite à relire la parole pour en découvrir les multiples dimensions même quand le sens nous échappe. » Eliahou s’est installé à Montréal il y a de cela vingt-cinq ans. Sa mère voulait le voir devenir médecin et attendait la remise de son diplôme pour pouvoir tomber malade, disait-elle. Premier de classe, Eliahou est allergique à la vue du sang, problème de taille lorsque l’on souhaite être médecin. Ne pouvant soigner le corps, il pourra néanmoins les aider à soigner l’esprit en devenant rabbin. Lors de ses consultations, aux gens venus le rencontrer pour être éclairés, il préfère poser des questions plutôt que d’offrir des réponses, laissant les hommes et les femmes trouver la solution qui leur convient. Ces rencontres l’amèneront à revisiter son parcours, sa jeunesse new-yorkaise dans les magasins de bas pour femmes de son père, ses discussions avec Tom, l’employé noir au magasin, ses études de médecine, son voyage en Israël où il rencontre Emma, sa femme, bref, ses choix. « De toute manière, on ne choisit que ce que l’on a déjà trouvé. »
On en parle
[...] ce roman nous offre la chance de découvrir le quotidien de la communauté juive [...] Kattan trace un portrait sensible et touchant du judaïsme moderne.
– Christophe Bergeron, Voir, 18 janvier 2010