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Will Forest est un jeune homme presque sans histoire. Sa mère, Suzie, toxicomane, n’a jamais voulu qu’il l’appelle maman parce que ses traits lui rappellent ceux de l’homme qui l’a violée. Surtout élevé par sa grand-mère Tito, Will a commencé très tôt à se geler la face dans un logement aux allures de Woodstock permanent et à dormir avec une carabine à plomb dans les bras, parce qu’on ne sait jamais.

À 32 ans, émergé de la misère, il est désormais garçon au Café Laurent et gagne plutôt bien sa vie. Si son accomplissement le plus notable reste Le Will, un sandwich demi-baguette « beau, bon, pas cher » nommé en son honneur, il se dit qu’il a encore toute la vie devant lui pour relever la destinée des Forest, cette longue lignée de poqués. Et puis il a aussi des amis et, surtout, il a Lou, cette fille qui lui donne le goût du présent et même de l’avenir.

Mais Will a tort. Son passé le rattrape un 23 décembre lorsque sa trajectoire rencontre celle d’une balle, dans la ruelle des Vieux Chats. Cependant, comment Will pourrait-il mourir, puisqu’il est le héros du roman et que le roman ne fait que commencer ?

Pendant ce temps, ailleurs, en parallèle, d’immenses formations d’oies blanches tantôt se posent, tantôt s’envolent, au-dessus d’un lac dont rien ne peut troubler la surface étrangement lisse.

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