Victime d’un attentat le comte de Saint-Germain se remet de sa blessure. Son assistant Thierry est fort inquiet pour lui. La marquise de la Rochefoucault, sa maîtresse, accourt à son chevet. Elle peine à le reconnaître tant il a vieilli.  Le voile de mystère qui entoure le comte se lève doucement. Mais l’atmosphère demeure dense, feutrée, intrigante. Il est encore question d’alchimie, d’élixir de jeunesse, mais surtout de cet amour libre au temps des Lumières. Le comte et la duchesse se fréquentent de façon assidue, mais l’homme tient absolument à sa solitude et il ne veut en aucun cas priver la dame des plaisirs mondains qu’elle chérit tant.  Bien qu’il se soit promis de le retrouver son agresseur coûte que coûte, Henri-Philippe de Saint-Germain doit s’acquitter de la charge secrète que lui a confiée le roi Louis XV.  Très intense, ce deuxième tome se lit d’un trait et laisse le lecteur stupéfait.