Le temps passe dans le quartier ouvrier où loge la famille Dionne, rue Notre-Dame. Au gré des rentrées scolaires, des fêtes de Noël, des naissances et des vacances, la vie, lente et exigeante, poursuit son cours, réservant à Maurice, Jeanne et leurs enfants son lot d’épreuves mais aussi ses moments de bonheur.
Nous voici au beau milieu des années 1950. À la radio, on écoute Un homme et son péché et Chez Miville, alors que la mystérieuse télévision fait son apparition dans les vitrines des magasins de la rue Mont-Royal.
Fidèle à son habitude, Maurice s’emporte à tout moment. L’argent est encore et toujours au centre de tous les litiges; il se fait de plus en plus rare à mesure que s’agrandit la famille. Les traits tirés par l’angoisse et les grossesses qui l’assaillent, Jeanne se réfugie au presbytère où elle va trouver conseil, aide et réconfort. Mais les enfants Dionne ne sont pas dupes pour autant. L’aîné des fils, Paul, ne songe qu’à sortir de cet éternel combat contre la misère. Il deviendra prêtre s’il le faut… même s’il ne croit plus vraiment en Dieu.
On en parle
De petits bonheurs en drames, du quotidien routinier à de rares week-ends voire même d’exceptionnelles vacances, Michel David nous offre ici un bel aperçu de notre passé.
– Primeurs
Dans l’œuvre de Michel David, on sent l’influence des Filles de Caleb, d’Un homme et son péché et d’autres romans d’époque oscillant entre traditions rurales et modernité urbaine.
– Montréal Métro