À Montréal, dans les années 1950, Ellen, petite fille sensible et à l’imagination fertile, vit avec sa mère à l’ombre du mont Royal. Issue d’une « civilisation perdue », quelque part en Europe de l’Est, mystérieuse ascendance qui fait d’elle « la petite cousine de Freud », elle grandit au milieu d’une galerie de personnages fascinants : des réfugiés en proie à de terribles traumatismes, une tante perpétuellement angoissée, une meilleure amie délurée dont la mère se donne des airs de « femme fatale », un beau-père à qui ses années en Union Soviétique ont valu le surnom de « playboy du monde communiste » et des cousins américains qui incarnent la part du rêve. Coupée de ses origines, Ellen se familiarise avec sa terre d’adoption et se découvre elle-même. Puisant dans les expériences personnelles riches en rebondissements où l’entraînent son esprit d’aventure et son anticonformisme, elle apprivoise peu à peu le Nouveau Monde et affirme sa vocation d’écrivain. Nous suivons le personnage principal de l’enfance jusqu’au début de l’âge adulte.
On en parle
Ann Charney réussit à humaniser l'érotisme avec humour en unissant la chair et l'esprit. Elle introduit ainsi dans notre littérature une sensibilité laïque d'origine juive.
– Michel Lapierre, Le Devoir, 10 septembre 2011
Dans La petite cousine de Freud, l'auteure Ann Charney nous fait entrer dans l'esprit bouillonnant d'une jeune immigrante vivant dans le Montréal des années 50 et du début des années 60. Le résultat est un roman de passage séduisant doublé d'un portrait d'époque d'une grande justesse.
– Josée Lapointe, La Presse, 23 septembre 2011