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C’est le temps des foins. Le soleil plombe. Le garçon conduit le tracteur. Sur le wagon, le père empile les balles régurgitées par la presse. La mère les rejoint, portant la citerne d’eau et le sac à lunch. Les crachotements du moteur s’interrompent. Les roues glissent dans la boue. L’eau monte.  Roman de la catastrophe, mais aussi du défi et de l’espoir, ce récit nous happe dès les premières pages. Emporté par des phrases courtes et incisives, le lecteur est plongé dans une oeuvre aussi puissante que déstabilisante. 

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On en parle

Un auteur à surveiller. Premier roman surprenant que cette Dérive des jours, dans lequel Jonathan Gaudet réussit le tour de force d'un huis clos de 348 pages tout en nous tenant en haleine d'un bout à l'autre.
– Josée Lapointe, La Presse

[L'auteur] met sa plume au service d'un premier roman duquel résonnent les échos d'une musique languissante et envoûtante. [...] les mots du conteur glissent, précis et méthodiques, peu pressés d'en finir, savourant chaque instant.
Le Libraire

Un roman destabilisant qui joue sur des phrases courtes et incisives. Chaque chapitre est un coup de poing dans ce ring de la démesure.
– Paul-François Sylvestre, L'Express de Toronto

Offrir le récit de quatre personnages captifs d'un arbre pendant des jours et des nuits, sans nourriture, sans eau, sans outils, relève de l'exploit. [...] Pour résumer mon expérience de lecture, je dirais que j'ai grimpé à l'arbre avec la famille, j'ai eu soif avec eux, j'ai eu peur avec eux, j'étais avec eux... Je suivrai cet auteur dans toute son oeuvre, quel qu'en soit le sujet, en autant qu'il continue à déployer son talent avec autant de verve et de panache. Bravo Jonathan Gaudet!
– Hélène Ferland, La Recrue

Un roman singulier, dont l'écriture sied parfaitement au thème et à cette impression de fin du monde qui enveloppe chaque chapitre de ce roman.
Un thé à la bibliothèque

À la fois littérature du terroir et histoire d'horreur par les éléments inquiétants de cette inondation soudaine, huis-clos faisant penser au théâtre par moments et roman écologique et de science-fiction, Jonathan Gaudet explore avec aisance plusieurs genres. Cette diversité, loin de nous perdre, donne de la force à son premier texte qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre. 
– Laetitia Le Clech, Lectures d'ici et d'ailleurs

Finaliste
Prix des 5 continents de la Francophonie 2014