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Le deuxième tome de Frontenac relate la suite et la fin de la lutte sans merci menée par les Canadiens et leurs alliés autochtones pour échapper aux menées anglo-iroquoises destinées à bouter la Nouvelle-France à la mer et à prendre le contrôle de son réseau commercial. Pour forcer ses ennemis à accepter une paix générale, le comte de Frontenac n’hésitera pas à envahir par deux fois les territoires iroquois et, à plus de 76 ans, il aura l’audace de conduire lui-même, à l’autre bout du pays, une armée de 2500 hommes pour assiéger Onontagué, la capitale iroquoise. Malgré l’âpreté de cette lutte, le gouverneur Frontenac tiendra résolument l’improbable pari de la paix en poursuivant auprès des Iroquois d'inlassables négociations, qui mèneront éventuellement à la Grande Paix de Montréal de 1701 : une alliance exceptionnelle entre 40 nations indiennes et la Nouvelle-France. Ce récit met en lumière le côté opiniâtre et original d’un gouverneur qui, malgré les injonctions contraires de la cour, poussera les Canadiens à déborder leurs frontières pour rayonner sur un territoire grand comme un continent, et à tisser avec les autochtones un vaste réseau d'alliances politiques, commerciales et militaires. Nous y découvrons aussi un homme haut en couleur par son côté excessif et fantasque, ses manies d’aristocrate et de courtisan lettré, son amour de la vie, du théâtre et des femmes, son tempérament passionné, son ambition et son orgueil démesurés, ainsi que par son souci constant de redorer son image auprès du roi.

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