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Je lis autochtone

Pour juin, nous voudrions rendre hommage à l’oeuvre de Michel Noël,
un auteur d’exception qui a su éveiller les consciences et remuer les coeurs, au travers de personnages touchants et résiliants.

1959. Après avoir terminé ses études au pensionnat, Nipishish retrouve avec grand bonheur sa mère adoptive Manie, ses amis, la forêt et les rivières. Mais le jeune orphelin, qui a déjà vécu de dures épreuves, se bute à une nouvelle réalité : Manie et lui doivent habiter dans une réserve. Nipishish n’arrive plus à se sentir chez lui. Lorsque le gouvernement l’oblige à déménager à Mont-Laurier pour fréquenter l’école publique, il entrevoit alors la chance d’une vie meilleure.

1960. Nipishish revient de nouveau parmi les siens après ses études à l’école secondaire de MontLaurier. Plus que jamais, il est épris de vérité et de justice. Désormais, il ne vit que pour deux choses : se marier avec Pinamen et démystifier la mort de son père, Shipu. Afin de prendre du recul et d’y voir plus clair, le jeune homme décide de passer l’hiver sur une ligne de trappe avec son amoureuse. C’est là qu’il apprendra des choses bouleversantes autour de la disparition de Shipu.

Envolé d’un aéroport de Kuujjuaq en direction d’Aupaluk dans le Nunavik, un petit bimoteur pris dans une violente tempête s’écrase à quelques centaines de kilomètres de sa destination. La lutte pour la survie commence alors pour les rescapés qui découvriront, au plus profond de leur désarroi, la force de l’entraide et les ressources impressionnantes de la nature.

1958, Ojipik, un jeune Algonquin de quatorze ans, aime la vie qu’il mène sur les rives du lac Cabonga, avec sa famille et sa chienne, La Louve. Il rêve de vivre de chasse et de pêche et de devenir un maître de traîneau accompli. Malheureusement, l’exploitation forestière croissante bouleverse les traditions et le mode de vie de sa communauté. Révoltée et humiliée par les décisions du gouvernement, et surtout par la tuerie des chiens de traîneau, celle-ci doit pourtant s’adapter.

Années 1960. Ojipik dit au revoir à son père Shigobi, à sa grand-mère Koukoumis, au Lac Cabonga, aux forêts, à sa chienne la Louve. Comme tant d’autres Anishnabés avant lui, l’adolescent part chez les Blancs apprendre à lire et à écrire, apprendre à « marcher sa vie ». À la tristesse du départ se mêle le désir de revoir Sylvie, la fille de Marie qui l’accueillera au village.

Wapush est un jeune autochtone marqué par le sort. Né en période de disette, orphelin et infirme, il aura néanmoins un destin fabuleux, puisqu’il partira à la recherche du bout du monde. Au cours d’une extraordinaire quête identitaire sur fond de paysage glacé, il devra combattre de nombreux adversaires afin de survivre et d’atteindre son but.