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Ils ne le disent pas toujours, mais les écrivains sont tous habités par le monde des livres, de leurs auteurs, éditeurs, libraires ou bibliothécaires et autres personnages du milieu littéraire. En voici 17, tous des éditions Hurtubise qui, à l’invitation de Jacques Allard, racontent une histoire de livre. Le prétexte : fêter par l’écriture le cinquantième anniversaire de la maison qui les publie. Ce sont d’abord des récits vécus. Gilles Marcotte se souvient de Claude Hurtubise, l’éditeur qui était aussi poète. Naïm Kattan de l’époque passionnante où sont nées les éditions Hurtubise HMH. Lise Bissonnette repense aux chagrins d’une sœur, morte peut-être de n’avoir pas été publiée. Michel Noël du livre vivant qu’était son grand-père amérindien. Jean-Claude Germain rit dans sa barbe en pensant à la vie littéraire d’hier et d’aujourd’hui. André Vanasse relate sa découverte d’un romancier de génie. André Carpentier s’étonne de la bibliothèque laissée par son père. Marie-Christine Bernard retrouve Le petit chat qui se prenait pour une souris. Maryse Rouy rappelle avec émotion le seul livre de son enfance : un fablier. Ensuite viennent des histoires apparemment inventées. On y trouve les bibliothèques mystérieuses, lumineuses, de Francis Malka et de Nicole Fontaine. Les magies de l’écriture chez Cécile Gagnon et Louise Portal. La découverte du premier roman avec Michel David. L’inquiétante promesse du livre d’un policier chez Madeleine Monette. Ou encore la fiction qui tue chez André Brochu. Enfin, ce qui, selon Jacques Allard, s’entend et se voit parfois dans les salons du livre.

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On en parle

Plusieurs évoquent des anecdotes savoureuses qui plongent le lecteur dans le milieu littéraire. […] Une belle manière de présenter la maison d'édition par ce qui en constitue l'oxygène: les textes et les mots. Une façon aussi de faire se croiser des générations d'écrivains qui témoignent de la longévité des Éditions Hurtubise. Une présentation soignée, des textes diversifiés et souvent étonnants.
– Yvon Paré, Progrès-Dimanche (Chicoutimi), 30 mai 2010